lundi 13 décembre 2010

Les grandes Serres du Jardin des Plantes sont réouvertes... Quelques belles plantes tropicales, hier dimanche.

Pots flambants neufs à l'entrée de la Serre des plantes de Nouvelle-Calédonie.

Ca y est, après des années de travaux (cinq ans auront été nécessaires pour accomplir ce travail), les Serres du Jardin des Plantes de Paris sont réouvertes depuis juin dernier. Mon stage dans le sud m'avait empêché d'y aller, voilà qui est chose faite...

Créées à partir du début XVIII°, les serres retrouvent aujourd'hui leur splendeur et chacune a une thématique bien précise. La serre la plus ancienne, édifiée par Sébastien Vaillant en 1714, a ainsi servi à abriter un pied de café envoyé à Louis XIV. Au fil des années, d’autres serres sont édifiées par les intendants du Jardin, dont Buffon (dont on voit la statue au nord de la grande perspective) et Bernardin de Saint-Pierre.

Rentrons dans la Serre de l'histoire des plantes...

Marattia sp., Marattia.
Le genre Marattia , qui a donné son nom à l'ordre des Marattiales, correspond à des plantes à sporanges soudés, dont ici un magnifique specimen finement ciselé, sous les structures géométriques de verre et de fer. Le genre Marattia habite les régions chaudes du globe. Ici, une plante endémique d'Hawai. Je l'envie bien...

L'évolution des plantes est retracée dans la serre depuis leur sortie de l'eau, voici 430 millions d'années, jusqu'à l'apparition des fleurs. Les panneaux sont explicatifs sont rudement bien faits, la prochaine fois j'y retournerai cependant en semaine car là le bruit empêchait un peu de se projeter en plein passé botanique!

Equisetum myriochaetum et E. hyemale, à l'arrière-plan.
Je ne me lasse pas des prêles, de leur géométrie si parfaite et de leur graphisme délicat. Equisetum le seul genre survivant de la famille des Équisétacées, une famille botanique parmi les plus anciennes.

Cyathea robusta, fougère arborescente d'une très belle taille, originaire des régions tropicales et subtropicales de l'hémisphère sud.
Son tronc fibreux ou stipe se dresse à l'assaut de la lumière et atteint facilement 30 m. dans son milieu naturel. On voit bien la base des anciennes feuilles, qui habillent le stipe sur presque toute sa hauteur. Lumière tamisée et hygrométrie élevée de mise! Mais le résultat est splendide: les frondes donnent naissance à des feuilles d'un vert acide incroyable.

Avant de rentrer, un petit aperçu extérieur de la Serre des plantes de Nouvelle-Calédonie, à explorer bientôt sur ce blog...

Bonne soirée à chacun.

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